
On nous demande souvent si ces opérations nous guérissent de l'alimentation addictive....
Je le dis souvent, ça a fait rire le DR N. lors d'un congrès médical auquel j'ai assisté, les chir opèrent nos estomac, pas les "boyaux d'la tête" !
Est-ce que le travail avec ma psy y a fait quelque chose ? Non !
Ça a été juste dès le début de ma nouvelle vie d'opérée, une prise de conscience à laquelle je m'accroche vaillamment additionné d'un dégout pour certaines douceurs que j'entretiens résolument.
Je m'explique. J'ai, comme beaucoup, tenté de goûter à certaines gourmandises. Si j'arrive à en consommer, c'est en toute petite, petite quantité. Je suis très vite éc½urée. Je n'hésite pas à laisser dans mon assiette, même si je suis chez quelqu'un, parce que je sais que si je surmonte mon éc½urement, la fois prochaine j'arriverais à en consommer 10g de plus et la fois suivante, encore 10g de plus.... Et ça, je le refuse, donc je ne réhabitue pas mon corps à supporter ce qui le dérange, que se soit avec du sucré ou du gras.
Jusqu'à présent, ça m'a réussi et je fais de même avec les quantités, je n'expérimente pas de "tasser" et d'essayer encore une bouchée pour ne pas laisser quelque chose dans mon assiette...
Pour le tabac, j'ai éradiqué ce poison de ma vie. On ne peut faire de même avec la nourriture, mais on peut acquérir une alimentation équilibrée et la garder, ce n'est pas une question de volonté, juste de bon sens, de prudence à l'égard de choses qui nous font du mal !
2nise, Posté le mercredi 08 juin 2011 13:10
MartinelacopineXXL a écrit : " "
Martine, je pense que nos chirurgiens nous aident de leur mieux avec ces opérations, mais ils ne peuvent faire à notre place le chemin de la guérison.
Ce chemin est si difficile pour certains, plus aisé pour d'autre, mais il reste toutefois à faire pour tous....
Mais comme pour ton chirurgien, les nôtres ici ont demandé de l'aide à une addictologue afin qu'elle essaye d'aider les patients qui envisagent de se faire opérer...
Il y a de beaux progrès qui se profilent à l'horizon, nous sommes entendus maintenant, il faut espérer que la recherche fasse de grand progrès pour que les générations à venir n'aient plus à souffrir sans solution !
Amitié à toi aussi chère Martine